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 MILDT : tests salivaires

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Lionel
Administrateur
Lionel


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Date d'inscription : 03/03/2005

MILDT : tests salivaires Empty
MessageSujet: MILDT : tests salivaires   MILDT : tests salivaires EmptyMar 26 Juin - 0:29

Lettre d'information de www.drogues.gouv.fr

Extraits de la revue de presse du 25 juin 2007 :

« Cannabis : l’efficacité du test salivaire mise en doute » titre LE MONDE de dimanche lundi qui revient sur la campagne d’expérimentation de tests salivaires de dépistage de drogue lancée par la ministre de l’intérieur, pour souligner que ce type d’analyse « connu pour être relativement fiable » en ce qui concerne « la cocaïne, les amphétamines, l’ecstasy et les opiacées, l’est beaucoup moins pour le cannabis », drogue la plus consommée qui « contribue ainsi largement à la surmortalité routière ».
Indiquant que le programme européen Rosita a déjà procédé à des études sur tests salivaires, le journal rapporte que selon le Pr Alain Verstraete de l’université de Gand, ces tests « ne sont globalement pas fiables puisque seulement 46% d’entre eux sont capables de détecter le THC présent dans les urines et dans le sang ».
D’après le quotidien, le Pr Verstraete avance deux raisons, la difficulté de mesurer les faibles doses de THC présentes dans l’organisme et la nécessité d’une formation spécifique des forces de l’ordre chargées de l’opération, sachant « qu’il faut gratter les cavités de la bouche pendant une quinzaine de secondes ».
Le Dr Murat de la Société française de toxicologie redoute quant à lui que les consommateurs de cannabis décident de « prendre ce risque en connaissant le manque de fiabilité des tests salivaires ».
Le Monde qui observe que, comme la France, beaucoup de pays souhaiteraient aller plus vite dans la mise au point d’un test fiable de dépistage du cannabis, mentionne ce constat du Dr Murat « Pour l’instant aucune étude sérieuse et aucune publication scientifique ne vont dans ce sens (...) des progrès sont attendus avec impatience ».

Un reportage de l’AFP sur les premiers essais pour le dépistage salivaire de drogue, effectués à la frontière belge.
Signalant que les premiers essais ont eu lieu sur des jeunes de retour de discothèque, le journal qui fait un gros plan sur un dépistage révélant la présence d’amphétamines et de cannabis, rapporte cette explication du commandant de CRS « si le dépistage d’alcool est positif , la personne subit alors un test urinaire pour déterminer si elle a pris de la drogue. Si ce test urinaire est positif on lui propose alors d’effectuer le test salivaire ».
« Ce n’est pas compliqué, et s’il y a un problème nous avons les notices » précise un autre officier.
L’agence qui note que cet officier est l’un des trois membres de la CRS autoroutière du Nord - Pas - de - Calais a avoir suivi une formation d’une journée à Versailles pour l’utilisation des tests, observe que pour l’instant un médecin assiste aux tests puisque le protocole de comparaison des trois tests salivaires contient un test urinaire.
Relevant qu’après chaque test le commandant remplit une fiche destinée à évaluer la facilité à manipuler les trois systèmes différents mis en concurrence, l’agence fait état de cette précision apportée par l’autre officier "la fiabilité des tests est, elle, évaluée par un laboratoire grâce à des prises de sang" effectuées en cas de dépistage salivaire positif. D’après l’agence, en deux heures, trois jeunes conducteurs ont été testés positifs au cannabis, aux amphétamines ou à la cocaïne et tous trois ont accepté de se soumettre aux tests salivaires.
Un policier dit à un jeune homme qui vient de reconnaître avoir fumé du cannabis au cours de la nuit « cela ne quantifie pas ce que vous avez fumé. Que vous fumiez un mini joint ou un énorme vous êtes positif ». « L’air morose » un autre jeune, contrôlé positif aux amphétamines et au cannabis, « peste en se soumettant aux tests salivaires » : « Bientôt la moitié des gens n’auront plus le permis, je vous le promets ».


© MILDT (Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et les Toxicomanies)
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